L'Histoire de Mirie

Il y a deux ans... (Première Partie)

Le vent glacial s’élevait au dessus de sa tête, la neige tombait en rafale sur une petite créature encapuchonnée. Plus elle avançait et plus chacun de ces pas devenait de plus en plus lourd. La respiration devenait de plus en plus difficile, le vent et la neige l’étouffait. À bout de souffle, elle tomba, sa capuche se leva quelques secondes révélant les traits féminin et jeune de la personne. Son visage étais blanc, glacé depuis tout le temps qu’elle avait passé dans la neige, ces yeux étaient clos dans un soupire son capuchon recouvrit à nouveau son visage.



-Mirie, viens au près du feu avec moi s’il te plaît.

La petite fille qui jouait avec un cheval sculpté dans le bois releva la tête. C’était sa mère qui l’appelait, elle se leva donc et alla s’agenouiller devant elle. Longuement la vieille femme regarda sa petite sans mot dire. Mirie était habitué à se genre de comportement et regarda attentivement sa mère, comme si elle voulait se rappeler sa jeunesse. Mirie avait à peine 6 ans et malgré tout elle se posait d’innombrable question sur sa mère. Elle était vieille, au point de paraître comme la grand-mère de la petite, ces longs cheveux étaient couleur d’ébène et ces yeux d’un vert foncé virant au noir. Depuis toujours elles vivaient à l’écart de Luminae, au Nord-est près des montagnes, la petite n’avait pas de père et étant si isolé des autres elle ignorait se que ça voulait dire. Sa mère n’en lui avait jamais parlé, elle ne parlait pas beaucoup, Mirie ne connaissait même pas son nom ; elle l’appelait simplement Mère. La mère prit une grande respiration et commença à lui parler :

-La tempête, elle se rapproche, cela va être dangereux de rester ici.
-Je veux pas partir moi!

Mirie gémit sa plainte, mais voyant le visage ferme de sa mère se tu. La mère se leva, la petite l’imita, mais vit qu’elle s’immobilisa et son oreille se tendit. Mirie écouta à son tour mais n’entendit rien à part le sifflement du vent, elle regarda sa mère son visage était inquiet.

-Non!

Malgré sa vieillesse elle poussa la petite à deux mètre plus loin et s’immobilisa. Un grondement se fit entendre et de la poussière et de la neige semblait tomber du toit. Mirie s’agenouilla et regarda sa mère perplexe.

-Mère, qu’y a-t…

Dans un grondement le plafond, au dessus de la vieille femme se détacha et recouvrit le plancher de débris et de neige. Mirie toussota, elle venait tout juste d’avaler de la poussière, ces yeux pleuraient sans savoir pourquoi. Elle regarda là où sa mère se trouvait auparavant, un tas de décombre s’y trouvait.

-Mère? Où…où êtes-vous?

Le silence lui répondit, Mirie s’essuya à l’aide de sa manche. Le plafond était percé et elle pouvait voir la neige rentrée. Tout était noir dehors à part les rafales de neige qui semblaient s’abattre avec force sur la maison. D’autre craquement se fit entendre et Mirie trembla elle avait peur, très peur.

-Mamou dit moi quelques choses, j’ai peur!
*Mimi? C’est toi?*

Mirie regardait autours d’elle cherchant d’où venait la voix.

-Mère, c’est toi?
*Écoute moi bien Mirie, tu dois partir de la maison et t’en aller vers le sud, là où il y a Luminae. Il y aura des personnes pour t’occuper de toi là bas. Prend un manteaux chaud et sort d’ici au plus vite.*
-Mais…mais et toi?
*Sache mon enfant je resterai toujours auprès de toi, où que tu sois, je t’accompagnerai.*

Sans autres mots Mirie prit un manteau et se recouvra de son capuchon. Elle regarda vers le tas de décombre un moment et remarqua que son jouet de bois.

-Mon cheval de bois!

Mirie accourut vers son cheval et tout en le prenant et l’enfourchant dans une poche. La petite remarqua des yeux reluisant en dessous du tas de débris.

-Maman?
-Mirie j… je t’ai dit de t’en aller, part TOUT DE SUITE!

Sur le ton de la voie Mirie recula, puis réalisant pourquoi s’immobilisa.

-Ne meurt pas me laisse pas.
-Je serai toujours avec toi, part Mirie part avant qu’il soit trop tard!



Dehors la neige tourbillonnait, la tempête ne faisait que commencer. Mirie regarda la partie encore intacte de sa maison un moment pour se souvenir à jamais des moments passés dans cet endroits.



La petite se retourna alors et partit vers se qui semblait être le sud, vers le cœur de la tempête.



Une odeur douce arriva à la narine de la louve. Des ces sens aiguisés elle perçut une personne à moitié ensevelis de neige. Peut-être est-ce de la nourriture, elle ne savait trop alors elle s’avança précautionneusement et rendu assez près elle renifla. C’était les créatures de Gaia, elle les connaissait assez bien et elle savait qu’elle pouvait leur faire confiance, mais celle-ci ne bougeait plus et la louve avait si faim. La langue de l’animal se posa sur la petite personne, mais elle l’a retira prestement. Un bruit venait derrière des pas assez lourd.

-Noooooooooooooooooooooooooooooon!

Un autre petit bonhomme emmitoufler avec une sorte de petit instrument dans les mains. La louves sauta par-dessus la petite et gronda, la créature lança alors se qu’il tenait à la main. Effrayé la louve s’enfuie et la petite hache tomba dans la neige. L’inconnu s’approcha de Mirie et ramassa sa petite hache, il lissa sa barbe un moment, se demanda se qu’il allait bien faire de cette créature. Il l’a prit alors sur son épaule et en ronchonnant.



Tout le long du voyage Mirie fut inconsciente, prise d’hypothermie elle ne vit pas le climat changer ni même le paysage. Le nain, oui s'en n’était un, arriva assez proche de Luminae pour pouvoir déposer la petite aux portes de la ville. Il cogna alors et s’en alla se dissimuler vers un bosquet et observa.

Un Homme Sauvage arriva alors, il était différent des autres, ces poils étaient roux et ça morphologie ressemblait étrangement à un mélange de loup et d’Homme Sauvage. Il prit la petite dans ces bras et tourna les talons. Le nain observa la porte se refermer et murmura.

-Bonne chance, petite fille.

Il y a deux ans … (Seconde Partie)

L’Homme Sauvage amena alors la petite dans un endroit sécuritaire, une femme semblait l’attendre. Elle sembla éberlué par la trouvaille de l’autre, alors ils emmenèrent l’inconsciente petite dans un lit de paille dans une pièce voisine. L’homme sortit de la chambre et la femme quand à elle changea les habits de la jeune fille toute froide et rajouta des couvertures. Elle trouva dans les habits de la petite une chose dur et en fouillant dans ces poche trouva le petit cheval de bois. Elle le garda dans ces mains puis elle commença à admirer l’enfant, sa peau semblait si douce. Elle la toucha et sentit peu à peu la chaleur dans le corps de la petite revenir. La femme toucha alors les cheveux mauve et lisse de la petite et inconsciemment elle soupira. Une ombre traversa le cadre de porte et sa voix à la fois chaleureuse et autoritaire retentit.

-Nessa, viens maintenant.

La femme se leva et, tout en posant un regard maternel à la petite, d’un simple geste de la main elle enleva les plis de sa robe. L’homme se retourna vers la pièce centrale, suivi de près par Nessa. L’homme s’assit sur un banc tandis que la jeune femme regardait un meuble où elle venait de déposer le cheval en bois.

-Que…que lui es-t-il arrivée?

Sa voie était douce et calme, mais pourtant une teinte de tristesse la remuait. L’homme roux haussa les épaules.

-Je l’ignore, j’étais aux portes de la ville lorsque j’ai entendu cogné. Elle était là aussi immobile que là, elle était froide comme si elle avait traversé une tempête…
-…Comme… moi…

L’homme feint de ne pas avoir entendu le murmure de Nessa puis continua.

-…La rumeur cours qu’une tempête ravage le flanc de la chaîne de montagne au Nord-ouest, j’imagine qu’elle venait de là. Je ne comprend pas se que cette gamine pouvait y faire et comment est-elle venue ici?
-…
-Elle ne s’est tout bonnement endormie après avoir cogné? Ça semble inconcevable!
-Lorsqu’elle se réveillera, elle pourra nous éclairer, mais elle aura besoin de repos et d’attention!
-Tu pourras t’en occupé?

Nessa regarda l’homme avec un regard de défis.

-Tu veux me la laisser?
-Bien sûr, je t’ai vu grandir et t’épanouir. Je te connais depuis assez longtemps pour savoir que tu serais une bonne mère et, puis je ne me revois pas de m’occuper d’un autre enfant. J’ai tant à faire aux Sanctuaire.
- …

Nessa regarda pensivement la statuette, comme si elle chercha quelques choses de l’aide.

-Oui, je me sens prête



Mirie se retrouvait devant les décombres, devant l’œil de sa mère pleine de tendresse.

-Ma...man, je ne veux pas te laisser.
-Moi non plus mais je dois partir, Mirie! Je serai toujours avec toi!


Nessa épongea le front de la fillette à l’aide d’une feuille mouillé, cela faisait une semaine qu’elle était dans un sommeil semi comateux. Sa température avait progressivement monté à un telle point que maintenant elle avait une forte fièvre. La jeune femme se leva et s’en alla prendre une cuvette d’eau dans la pièce principal, mais en traversant le cadre de porte elle entendit un murmure venant de la fillette.

-Maman… pour…pourquoi est-tu… morte?

Nessa se tourna la tête vers la jeune fille, elle était toujours inconsciente. La jeune femme commença à pleurer, elle savait se que pouvait ressentir la petite et elle imaginait comment son réveil allait être dur. Elle s’agenouilla, s’appuyant sur le cadre de porte. Ces yeux étaient dans les brumes, triste et quasiment inerte, elle porta son bras sur ces genoux, et sa main sur ces lèvres.

-Pauvre petite!



Mirie sentit la froideur de la neige sur son visage, pourtant elle sentit des mains chaudes la prendre par les hanches. De la chaleur, elle aimait cette chaleur.

-Petite, bat-toi pour vivre, je te ramène chez les tiens alors ne lâche pas.



Le petit poing de Mirie se serra sur les couvertures, ces yeux s’ouvrirent et son dos se releva rapidement. La petite regarda la chambre avec intérêt, se demandant où elle était et comment elle était arrivée là. Dans le cadre de porte se trouvait un homme sauvage, il regardait l’enfant avec tendresse, pourtant la petite était mal à l’aise et lorsqu’il se dégagea de l’ombre en s’approchant d’elle. La morphologie animale de l’homme et sa couleur flamboyante surprirent la fillette, à telle point qu’elle cria.

-haaaaaaaaaaaaaaaaaaa

L’homme Sauvage n’eut d’autre choix que de se couvrir les oreilles. Attiré par le cri aigu de la petite Nessa arriva en trompe dans la chambre.

-Vilca, qu’as-tu fait? Allez petite arrête s’il te plaît nous ne te voulons aucun mal?

Mirie arrêta prestement en voyant la jeune femme entrée. Elle était belle, avec de longs cheveux de couleur noisette et soyeux, quand à ces yeux reflétaient de la tendresse. Nessa s’approcha alors de la petite et s’assit sur le lit. Quand à Lui le dénommer Vilca restait silencieux. Nessa replaça les mèches de cheveux sur le visage de Mirie.

-Sa…salut toi je m’appelle Nessa. N’est pas peur de mon ami, il ne mort pas. Tu vas bien?
-Je…où je suis?
-Tu es en sécurité, chez moi, ça fait 16 jours que tu es arrivé ici et que je m’occupe de toi. As-tu faim?

Pour toute réponse Mirie fit un signe affirmatif de la tête et Nessa regarda Vilca et lui fit signe de la tête pour lui dire d’aller préparer quelque chose.

-Comment t’appelle-tu petite?
-Je m’appelle Mirie et je suis pas petite j’ai 6 ans!
-Milles excuses mademoiselle. Il y eut un moment de silence, Nessa sembla troublée. Te…te rappelle-tu comment es tu arrivée ici, Mirie?

Mirie essaya de se remémorer ces souvenirs, elle se souvenait de sa mère…Elle commença alors à chigner et se retourna pour se dissimuler ces yeux dans l’oreiller. Ces pleures retentirent jusqu’à la cuisine et Vilca arriva avec un panier de fuit et un verre d’eau.

- Cette fois-ci, ce n’est pas ma faute!

Nessa le foudroya du regard et découragé il laissa le panier et le verre sur la table de nuit de la chambre pour s’en aller dans la Salle Principale. La jeune femme glissa sa main sur la chevelure de la petite.

-Ma grande, ne t’inquiète pas je suis là maintenant, tu peux tout me dire.

La petite en pleure changea de position et se tourna vers Nessa. Ces yeux en pleures la regardait, Les yeux de la jeune femme se faisait réconfortant et Mirie l’étreignit tout en pleurant de chaudes larmes.

-Il…il y a eu la… la tempête ma… ma maison c’est écroulé sous ma … ma maman et elle m’a dit de…de partir, snif, snif. Veux ma maman!


Mirie pleurait et Nessa renforça son étreinte.

-Ne t’inquiète plus …Mi…Mirie, je suis là pour toi maintenant!

@Suivre

dire que c'est tres bien, que c'est agréable et facile à lire, que le texte est plutot bien aéré,etc aide beaucoup moins à s'ameliorer que de dire ce qui ne va pas, mais là, je ne trouve rien de négatif à redire

alors félicitation et continue comme çà

merci, ^^ c'est gentil

j'espère vous plaire avec les autres chroniques

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Il y a deux ans … (Troisième Partie & Dernière Partie)

-Comment va-t-elle?
-Elle s’est endormit, Vilca, elle s’est endormit…
-Pauvre petite, il semble que Gaia ne lui ait pas été d’un grand secours.
-Si, justement, ce que j’ai compris de se qu’elle m’a dit, elle a survécut à la tempête, sa mère non.
-Oui… qui est-elle, telle est la question? Je n’ai jamais entendu parlé d’une Femme Sauvage vivant près des montagnes du Nord-ouest…
-Tu sais Vilca, mais notre peuple vie replié sur lui-même depuis si longtemps que certains éléments nous échappe. Je crois que s’en est une et sans vouloir t’offenser, le moment n’est pas adonné pour ça. Alors, je t’en pris, cette petite à besoin d’attention, d’amour, de confiance pour se rétablir, ça va prendre du temps pour que ça douleur cicatrise. Il ne faut plus la brusquer, pas maintenant en tout cas…

Vilca se leva de sur son tabouret et s’en alla vers la sortie de l’arbre.

-Tu sais, si tu as besoin d’aide, je serai là.

Nessa lui souria et l’Homme sauvage Roux s’en fut à l’extérieur. Elle soupira alors et murmura pour elle-même.

-Oui, je sais…



Les journées passèrent et Nessa occupa sa protégée pour ne pas qu’elle se sente triste. Bien sûr la petite se souvenait des événements tristes, mais l’encadrement de Nessa était telle que son cœur s’ouvrit de nouveau aux bonheurs et à l’émerveillement.

-Un arbre? Ta maison est vraiment dans un arbre?

Mirie regarda l’arbre-maison de sa nouvelle tutrice.

-C’est vraiment génial!
-Tu n’as jamais vu de maison comme celle-ci auparavant?
-Non, avec Mère je ne visitais que les montagnes avoisinantes et notre maison était en bois mais pas dans un arbre, sur la terre ferme

Un moment de silence passa, mais Nessa se sentant coupable lui demanda pardon, mais la petite l’ignora et ne sembla pas rancunière.

-Vous avez de jolie maison et il en a beaucoup, beaucoup!
-Tu sais, tu peux me tutoyer et j’espère devenir une amie et même plus…
-Dit, dit je peux toutes les visiter?
-Les maisons? Mais non ma chouette, on ne peut entré comme ça chez des étrangers…
-Pourquoi?
-Parce que …ils ne sont pas tous gentils…

La confusion se lisait sur le visage de Nessa, c’était la toute première fois qu’elle se trouvait dans de telle situation.

-Pourquoi sont-ils méchants alors?
-J’ai pas dit qu’il était… méchant… j’ai dit qu’ils n’étaient pas tous gentils… Je veux dire ça ne se fait pas d’entrer chez les gens comme ça. C’est irrespectueux!
-Haa!

Nessa prit alors la main de Mirie.

-Tu sais, moi quand j’étais petite… plus petite que maintenant, je dis pas que tu sois petite non plus, mais moi j’adorait aller à la Cascade du Sanctuaire. Il y a tout pleins de gens amicaux et si tu veux rendu là bas je te brosserai les cheveux. Tu aimerais?
-Oui, d’accord!



Deux années passèrent après cela, comme le désirait Nessa pour Mirie elle était devenu plus qu’une amie ; elle était devenu une mère, une mère adoptive. Les liens se forgèrent et la vie en fut plus facile à vivre. De son côté Mirie apprit à lire, à écrire, à survivre et elle hérita de Nessa sa passion de la magie. Quant à la jeune mère elle prit goût à la vie, s’émerveillant de nouveau de se qu’elle avait laissé dans son enfance.

C’est dans le rire des enfants que se trouve la Vérité
En nous nous rappelant qui nous sommes vraiment
C’est grâce à ces rires que nous vivons pleinement
Et nous nous rappelons ces moments si bien partagés

L’histoire ne fait pourtant que commencer…

rien à rajouté sur ce que j'ai déjà dis précedement,
le personnage de Mirie est bien presenté et présente en plus legerement le personnage de Nessa,
c'est tres bien et j'aprecie le clin d'oeil à Vilca dont l'ame reste dans le sanctuaire meme si ce n'est plus une case jouer ( on t'aime Morguy :p )

merci ça me touche beaucoup et j'aime enormément ta chronique mirie

c'est gentil de ne pas oublier Vilca

Peu etre qu'un jour je chroniquerai pour le plaisir au nom de vilca afin de lui donné une fin.... mais c'est pas pour demain :p

dans l'attente de voir plein de joli chronique dans ce genre ^^

Vilca a écrit:

merci ça me touche beaucoup et j'aime enormément ta chronique mirie

c'est gentil de ne pas oublier Vilca

Peu etre qu'un jour je chroniquerai pour le plaisir au nom de vilca afin de lui donné une fin.... mais c'est pas pour demain :p

dans l'attente de voir plein de joli chronique dans ce genre ^^

Alors revient maintenant !
...o moin j'aurais essayez

… An 24 (Une Promenade Inoubliable)
Hrp : Ne fait aucunement référence au film


Deux années c’était écoulé et Mirie se souvenait toujours le regard froid de sa mère durant la méditation. Ici, tout était différent, tout était plus joyeux et compliqué. Le bonheur sembla pour la fillette compliqué, elle avait tant appris avec sa mère et maintenant elle apprenait tant avec Nessa. Nessa, pour Mirie c’était la femme qui l’avait secouru et aidé et guéri, une idole …

…Les paupières se batifolèrent, embuée par le sommeil. Mirie essaya de les ouvrir, mais, ils voulaient tant rester clos. Mirie releva son torse pour s’asseoir, une fois fait elle refit un essaie pour lever les paupières. Les murs devant elle, qui entouraient le cadre de porte, étaient répandus de dessin sur le bois et sur des feuilles d’arbre ou de papier. Nessa passa, s’affairant à s’occuper dans la salle principale, cela faisait deux ans que Mirie vivait avec elle, elle l’aimait beaucoup et même si elle savait qu’elle n’était pas sa mère, elle l’appelait fréquemment « mamou ». La petite s’étira les bras et regarda sur sa droite, une fenêtre ovale s’y trouvait et de l’autre côté, les deux soleils semblaient sourire d’une bonne journée à venir. Mirie se leva donc avec entrain et tout en faisant attention aux quelques jouets qui traînaient, s’habilla et sortit de la pièce discrètement.

-Mamou, je vais marcher!

Mirie alla alors prendre une pomme sur la table puis sortit de la salle principale par l’arche qui leur servait de porte d’entré. Elle humecta l’air frais du matin, ces narines aux aguets elle sentit les dernières traces de l’odeur de la rosée du matin qui s’évaporait rapidement. Mirie plaça sa pomme sans un des plis de sa robe et se laissa tomber. L’air défilait sous ces yeux tandis qu’elle tombait de l’arbre, elle regarda le ciel et vit deux oiseaux se poursuivant. Les pieds de la petite touchèrent le sol, pour assimiler le choc de l’impact ces cuisses se contractèrent pour se plier sur elle-même. Mirie était déséquilibré et posa sont bras droit sur le sol, elle regardait toujours le ciel suivant du regard les oiseaux.

-Wow! J’adore ces oiseaux!

Mirie prit sa pomme et, tout en commençant à la manger, commença à marcher. Jours après jours la chute devenait de moins en moins douloureuse. Mirie avait prise l’habitude de marcher le matin et à admirer les beautés de Luminae. La petite ne regardait jamais où elle marchait, il y avait tant de chose à voir : Manioc entrain de concevoir ces fameux paniers, écouter la mélodie des fleurs en s’ouvrant, regarder et entendre Kuja à l’œuvre pour entretenir le sentier, voir si son noyau de pommes d’hier allait pousser, trop de choses. Une grande personne arriva à la hauteur de la petite et Mirie, elle sentit alors des doigts voltiger sur elle et d’un geste brusque sentit le poids de sa poche à sous se diminuer soudainement. La grande personne partit à courir et alla se réfugier devant d’autre grande personne, pensant sûrement que la petite ne l’aurait jamais vue. On lui avait volé, une adulte venait tout juste de lui voler ces piécettes que sa mamou lui avait donné au cas où, Mirie fit le tour des grandes personnes et se retrouva face à face avec celle qui avait commis le crime. Mirie s’avança les yeux en pleurs.

-C’est… c’est pas gentils se que tu viens de faire, tu es méchante. Je … je vais le dire à mamou. C’est … mal de voler les autres tu sais, il ne faut pas faire ça…

Les yeux de Mirie commencèrent à se détracter et les pleurs commencèrent à couler à flots. Tarra regarda la petite fille dans les yeux, ses pleurs étaient clairs et purs. Son visage s’adoucit, la petite l’avait émue.
*Qu'elle est mignonne cette petite, où avais-je la tête?*
La femme sauvage s’agenouilla pour être à la hauteur de la petite, sa voie était calme et vibrait d’un certain embarras.

-hum... excuse moi petite, tu as raison ce que je viens de faire est très mal.
Je vais te rendre ton argent.

Mirie la regarda, elle semblait sincère, malgré tout. Après quelques secondes de contemplation entre quelques petits reniflements, Mirie s’essuya à l’aide de sa manche ces pleures.

-Mer…merci tu serais gentille, parce que je veux m'acheter une robe de fée quand les magasins vont être ouvert!

Mirie lui tendit la main, seul ces yeux un peu rouge aurait pus témoigné de ces pleures.

-Tu veux être mon ami?

Tarra regarda la petite fille, les pleurs qu'elle avait versée l'avait attendrit, et le visage de la petite était si pur qu'elle ne pu s'empêcher de lui répondre :

-ho mais avec plaisir mademoiselle.

Tarra là regarda avec un large sourire, presque maternelle, rappelant à Mirie celui de Nessa.

-Mais quel est votre nom je vous pris ?

Le ton de la femme sauvage était rempli d’entrain, comme si Mirie était quelqu’un de proche ou une vieille connaissance. La petite regarda d'un côté et de l'autre comme si elle cherchait quelqu'un.

Moi c'est Mirie et toi?? Tu es qui? Je ne t’ai pas vue souvent à Luminae, tu viens d'arriver? Tu as beaucoup de personne dans ta famille?

Tarra regarda la petite avec gentillesse :

-Mon nom est Tarra Averrod, ma famille vadrouille dans Luminaë depuis peu et nous avons comme intentions le bon fonctionnement de la ville...

Tarra regarda à côté l'air gênée.

-Tu comprendra donc que je ne devrait pas faire les poches ...


-C'est pourquoi je vais te rendre ton argent!

Dit-elle dans un sourire amicale et résolue

-Et toi petite aimerais tu être mon amie ?

Tarra sortit de sa pesasse les pièces d'or qu'elle avait volée dans un élan de folie à la petite Mirie. Elle les remit doucement dans la poche de la jeune femme sauvage.

-Excuse moi encore Mirie, mais je crois que mon laisser aller nous à permis de nous rencontré, c'est une bonne chose je trouve.

Tarra avait l'air heureuse et Mirie lui sourit en séchant les quelques larmes qui lui restaient.

-Merci beaucoup beaucoup beaucoup beaucoup

Tarra la regarda d’un air sérieux cette fois.

-Si tu veux, tu peux rester avec moi, je vais parcourir la ville à la recherche du reste de ma famille. Je suis ravie de te connaître petite Mirie !

Sur ces mots elle tourna les talons et se fraya un chemin dans la foule présente autour d'elle.

-D’accord, mais il a quelqu'un qui t'appelle là

Mirie pointa alors à Gauche de sa position, là où se trouvait une femme sauvage, Khalida.

-Tu …tu as combien de personne dans ta famille? Moi ma Mamou Nessa doit pas être loin!

Tarra lança de loin à la petite Mirie d'un ton amical :

-hoo ma famille compte bon nombre de personnage. Tous aussi bon les uns que les autres, mais ...à leurs manière. Je crois que j'aperçois un frère et une soeur non loin de là !

Sur ces mot elle couru à leurs rencontre

-Ho! Bye bye et à un de ces jours!!

Mirie regarda la jeune femme partir en lui faisant signe de la main

-Bisou Tarra!


Mirie s’étira alors et dans un soupir, elle eut l’idée de s’entraîner un peu. Elle leva alors son bâton et se précipita sur un inconnu. Sans mot dire, Kelben rentra dans le jeu et s'entraîna avec la petite. Après dix bonnes minutes, il prit alors la parole.

-Bonjour ! Es-tu une amie de Tarra, ma soeur ?

Mirie se tourna vers l’homme sauvage en se grattant la tête, il semblait qu’il avait entendu des brides de sa conversation avec Tarra.

-Merci pour l'entraînement, je veux je veux devenir super forte! Regarde mes biceps!

La petite de huit ans montra ces petits biceps, puis elle tassa sa tête de côté, un peu d’inquiétude se lisait sur son visage.

-J'espère ça t'a pas trop dérangé? Tarra est ta soeur? Je ne sais pas si c'est mon amie, mais elle est gentille!
-Tarra est ma sœur, en effet. Mais toi...d'où viens-tu ? As-tu des compagnons dans cette ville ?
-Nessa est ma nouvelle mamou et j'habite là là

Mirie pointa un arbre à deux pâtés de maisons de là.

-Et j'ai pas beaucoup d'amis de mon âge, mais si tu veux tu peux l'être toi aussi, comme Tarra.

Mirie lui fit un petit sourire et lui tendis sa petite main, qu’il serra, mais après quelques temps, il s’excusa et partit. Pourvu d’aucune autre distraction elle essaya de suivre certain allé et venue de certaine grande personne. Durant ces trajets Mirie croisa le regard d'Élisenda, certaine grande personne l’intimidait et elle en faisait partie. Ne sachant quoi dire, elle baissa la tête tout bêtement. La voie d’Élisenda retentit alors au début Mirie pensait qu’elle s’adressait à d’autre, mais plus elle parlait plus elle sentait son regard apaisant la dévisager.

-Nous sommes toutes les deux filles de Gaïa, rien ne t'oblige à prendre cette infériorité quand tu me fais face.

Elle leva alors la main et rajouta.

-Bien à toi.

Mirie la regarda s’éloigner, mais ajouta comme pour se trouver une excuse à son geste de politesse.

-Je…je sais ça, mais ma mamou m'a dit que tu étais quelqu'un d'importante et donc je devais te respecter. C'est pour ça que je baisse la tête, en signe de respect.

Mirie la voyant s’éloigner encore plus.

-Et... et je veux aussi te dire quelques choses... bo...bonne chance dans ton travail!

Mirie ne sue pas par contre si Élisenda l’avait attendu. La petite fille leva les bras et en joignant ces doigts, les firent craquer. Mirie se demanda alors se que pouvait bien faire sa mère, alors d’un pas décidé revenu chez elle.


-Tien bonjours petite fille, tu me fait enfin l’honneur de montrer ton petit Minois,

Nessa sembla tendu, Mirie le perçu dans le ton de sa voie.

-Qu’est-ce qu’il y a mamou?

Nessa regarda la petite et s’assit, les coudes sur la table et les doigts sur la tête.

-Rien Mirie, rien, tu aurais pu juste me dire bonjour et rester un peu avec moi ce matin…déjeuner aussi, tu sais c’est le repas le plus important de la journée!
-Ha! désolé …

Mirie s’assit sur le banc à côté de sa mère et posa sa tête sur son épaule pour la réconforter.

-Pas grave, mimi, alors raconte-moi se que tu as fait et je te pardonne.

Mirie prête à tout pour réconforter sa mère se leva d’un gond sur la chaise, elle commença de manière très gesticuler comment elle avait rencontre Tarra, Kelben et Élisenda en si peu de temps. Nessa dû la prendre dans ces bras Mirie dans ces bras et l’asseoir sur ces genoux pour mettre fin à son énervement. Après cela Mirie commença à grignoter une nouvelle fois une pomme, elle regarda anxieusement sa mère.

-Tu m’en veux toujours?
-Mais non ma chouette d’amour, mais tu sais se qu’on devrais faire tout à l’heure? Mirie fit négativement signe de la tête Une ‘tite promenade toi et moi.
-Ouiiiiiiiiiiii

Hrp : Merci à Nessa, Élisenda, Tarra Averrod et Kelben Averrod

… An 24 (Première Rencontre Naine)

Nessa et Mirie étaient en promenade, mains dans la main, en direction du sud. Beaucoup de personne y allait pour voir l’attraction de la journée : des Nains en masses venaient récolter du bois près de la Forêt des Ombres. La petite ne savait pas grand-chose sur ces Nains, seulement qu’ils étaient petit, Barbu et que peu d’Hommes/Femmes Sauvages ne les aimaient.

-Il y a des nains au sud vous êtes sûr de vouloir y aller? Akhs, Mirie?
-Oui, oui je veux voir les monsieur Nains!

Mirie lâcha la main de sa mère adoptive et commença à courir, Akhs parlait avec Nessa de la prudence à avoir envers ces nouvelles créatures.

-Fait Attention Mirie, lui ordonna Nessa.

Mirie se faufila dans la foule, croisant des visages inconnus comme d’autres connus. Il y avait Light, la petite le connaissait très peu, mais elle s’avait qu’il était le père adoptif de Khisanth. C’était une petite de son âge, les cheveux vert et les yeux vert, elles se connaissaient, mais comme son père, Mirie la connaissait peu. Khisanth tenait la main de son père et de l’autre salua la petite Sauvageonne. Mirie lui souria et lui renvoya son salut en levant le bras. Plus elles s’approchaient et plus les enfants virent de petites créatures de même grandeur qu’elles, mais d’une corpulence plus élevée. Un Nain était devant lui, essayant de ramasser des baies sauvages, la petite si approcha timidement.

-Bonjour Monsieur Nain!

Oursg essayait toujours d’attraper des branches à baies, mais une voie rogue l’appela et il s’éloigna de la forêt. Mirie le suivit et même le dépassa, dans la clairière une vingtaine de petits Bonhommes s’y trouvaient et travaillaient avec acharnement. Les yeux de Mirie resplendirent de curiosité, tant de choses se déroulaient sous ces yeux. C’était sa toutes première fois qu’elle croisait un nain, alors voir une horde pénétrait dans l’exceptionnelle, voire le surnaturelle pour la petite. Mirie était un peu abasourdie par se paysage.

-Bon...bonjour Messieurs Nains!

Mirie prit alors les plis de sa robe et s’inclina pour toutes révérences. La petite se tourna alors vers Khisanth et lui dit avec une excitation mal cachée :

-Regarde, regarde il en tout plein tout plein!

Mirie commença à marcher près des leurs, mais pas trop près tout de même, sa maman la disputerait sûrement si elle ne faisait pas attention. La petite leva ces agiles talons dénudé sur l’herbe verte de la plaine, regardant les Nains s’affairer au travail. En même temps qu’elle se déplaçait pour ne pas être dans les jambes des nains, Mirie entendit quelques brides de conversation, certains nains curieux lui parlaient.

- Tiens??? Une 'tite sauvageonne? Mais je croyais qu'ils avaient plus d'gosses? Et qu'ils avaient tous des milliers d'années???
- Dégagez un passage! Tout le monde a du recevoir son affectation, alors gardez-la… Oh une autre sauvage... Ca va petite? Tu viens nous voir?
Mirie hocha la tête en signe d’affirmation, elle était intimidé par se nombre d’adulte à petite taille, car très peu la dépassait et tous semblaient assez amicaux.

- Pom Pom Pom ... enfin le bois! Hrothgar se tourna la petite fille sauvage. Bonjour petite fille, n'est pas peur approche !
- Tien une femme sauvage "tu va bien femme sauvage?" Il regarda la petite avec une lueur de tendresse et murmura : Elle semble gentille cette petite.

Mirie les salua d’un geste timide de la main, puis rougit. Elle regarda à terre pour cacher sa gêne, puis remonta son regard, confiante.

-Je...je n'ai pas peur et je vais bien merci, qu'est-ce que vous faite, messieurs nains?

Vassili bougonnant du manque de coordination de ses frères manqua alors de la renverser. Au départ il s’imagina qu’il s’agissait d’une frêle naine de la même taille que lui, mais étonné de voir une femme de cette taille, il prêta pour une fois l’attention à la personne qui se trouvait en face de lui. Mirie recula par peur et regarda le nain, pensant qu’il voulait l’attaquer. Vassili prit conscience de son erreur, devant lui se n’était pas une de son espèce, mais bien une sauvage au regard effarouché.

-Harffff, heu, excuse je t'avais pas vue.

La petite fille ne semble pas disposée à entamer le dialogue.

-Tu comprends mon langage ? On m'avait dit que oui...

Fouillant dans la large besace qu'il porte autour de son torse, il extirpe un bâtonnet blanchâtre

-Tiens petite, c'est du sucre d'orge, on avait fait un projet de commercialisation dans le temps.

Devant le regard interloqué de la fillette, Vassili cassa un morceau de sucre et le porta à sa bouche.

-Ca se mange, tu comprends ? C'est très bon!

Le Nain montra sont plus large sourire à la petite et lui pointa le bâton blanc. Mirie l’imita, cassa un petit bout de bois blanc, tout en regardant le nain d'un visage emplit de curiosité. Elle le mâchouilla, ces papilles s'attardèrent aux sucres, tout d'abord, puis elle croqua le bout de bois, l'intérieur était assez mou et agréable.

-Hmmm, c'est très bon! Je ...je peux en avoir d'autre? S’il te plaît, s'il te plaît, s'il te plaît!

Mirie haussa les épaules et rajouta :

-Bien sûr que je te comprends moi, j'ai 8 ans je suis assez grande pour comprendre!

Mirie tourna autour de Vassili, observant sous toutes ces coutures le nain à côté d'elle.
-Moi, moi c’est Mirie et toi?

Elle plaça sa tête de côté, comme si elle était un hibou curieux et analysant se qui l’entourait.

-Dit, dit tu viens d'où toi?

Vassili secoua son sac. Un petit fagot de sucre d'orge en tomba

-Tiens, c'est tout ce qu'il me reste. On en a pas fait plus parce que l'orge que nous utilisons est un ingrédient pour la bière, et mes frères préfèrent boire que manger du sucre.

Vassili se sentait observé de la tête aux pieds, et il ne perdit pas l’occasion de voir de si près une jeune sauvage.

-Tu dit que tu as huit années et tu es déjà aussi grande ? C'est extraordinaire ! Et tu es si fine ! Regarde, tu es presque de la même taille que moi, et tu es au moins deux fois moins large. Un de mes bras ferait presque ton tronc.

Vassili arborait un grand sourire. Comme la plupart de ses frères de la très spéciale caste des mineurs, il adorait faire de nouvelles découvertes, que ce soit au fond d'un boyau de mine ou à la lisière d'une sombre forêt.

-Mais tu as raison, je ne me suis pas présenté. Je m'appelle Vassili Vodj Stakhanov. Je suis le chef de tous les travailleurs qui sont venus ici.

Le nain resta silencieux quelques secondes.

Nous venons de Kazad a Gorog, la ville des nains. Elle se trouve au coeur de la montagne, très au sud de votre forêt, à de nombreuses heures de marche, surtout pour nous qui sommes plutôt lents.

Mirie resta songeuse un moment, essayant d’assimiler toutes ces informations. Elle sentit alors la tension s’intensifier entre les deux camps, elle n’avait pas vue se qu’il s’y avait passé, mais savait que se fut très grave, certains nains perdait peu à peu leur calme. La rumeur grondait, s'amplifiait, roulait comme le tonnerre en direction de Vassili et de quelques mineurs qui prenaient un peu de repos en conversant avec Mirie.

- C'est la guerre, les Sauvages nous ont attaqués, vengeance !
- Que ce passe-t-il exactement ?

Vassili sembla perplexe, il ne semblait pas plus savoir se qui s’avait passé.

- Les Sauvages ont rejeté le traité qu'on essaie de mettre en place et on attaqué des soldats de la Garde qui se trouvaient à l'est du chantier forestier. Nous sommes en guerre, tuons, tuons les tous !

Vassili tout en parlant s'était interposé entre Mirie et le nain surexcité.

- Nous n'en avons vu qu'un petit groupe qui est parti dans cette direction, si tu te dépêches tu pourras les rejoindre.
- Vengeance !!!!!

Les Mineurs étaient perplexes et s'interrogeaient du regard.

-Qu'est-ce qu'on fait chef ? On peut quand même pas tuer ces sauvages qui ne nous ont rien fait ?

Gorbad parlait en ces mots, et désignait les fillettes sauvages du doigt. Vassili pris le temps de la réflexion avant de répondre.

On ne va tuer personne. On fini d'abattre ces trois arbres et on s'arrache. On rentre à Kazad, la bêtises de nos dirigeants est affligeante.

Un murmure de consentement parcouru l'assemblée. Personne n'avait vraiment envie d'en découdre, les mineurs nains sont des personnes aimant la vie et la nature bien plus que le sang, mais ils étaient souvent bien incompris de leurs frères
Vassili soupira et se tourna vers Mirie. Il la poussa gentiment en direction de la forêt.

Dépêche toi de rejoindre les tiens, une bataille se prépare et il ne fera pas bon être à nos côtés. Prend les derniers sucres d'orge, et rappelle toi que chez les nains, tous ne sont pas des brutes assoiffées de combats...

Mirie ramassa les sucres d'orges, en songeant à se qu’il venait de dire.

-Mer...merci pour le cadeau et … et je vous crois

Le nain nommé Gorbad regarda alors Mirie et commença à lui parlé, elle l’écouta du mieux qu’elle put. Le vent Efface les paroles et bientôt le grondement de la Guerre recouvrit les discussions du Vacarme des affrontements...

-Mirie…

Il est temps pour toi de partir, loin et vite...
Car ce sont vous, les innocents, que votre peuple a sacrifié...
Car c'est toi, la curieuse amie, qui tombera pour l'exemple...

Ce que nous aurions pu entamer,
Ne peut à présent que se trouver brisé,

Pars,
File,
Disparais dans les Ombres de la Forêt,

Ne te retourne pas,
Jusqu'à entendre les voix de tes pairs,

Je ne suis pas venu ici pour me battre,
Je suis venu ici pour bâtir...
Et pourtant, c'est la destruction qui guette,
Et je ne souhaite pas te voir emporter dans les méandres des Profondeurs,

Coupable par omission,
Fidèle par dévotion,

Pars,
File,
Cours,
Vis!

Mirie le regarda la tête basse, la tristesse se lisait sur son visage.

-Merci quand même...

Elle resta silencieuse un moment, mais rajouta

-Que Gaia te protège! Que Gaia vous protège tous!

La petite écouta autours d'elle le vacarme des moeurs, il fallait qu'elle parte, elle le savait. Mirie se pencha et donna un bisou sur la joue de Vassili, en cadeau d’adieu.

-Au revoir... peut-être nous allons nous revoir, je … Mirie essaya de prendre l’accent nain…j’l’espère en tout cas…

Mirie entendit d’autres nains lui parler, elles les écoutèrent avant de partir.

-À la guerre! Les sauvages attaquent! Néllkh j’aurais ta peau! T'as tué ma soeur!! Si tu reste là tu va avoir des problèmes gamine… Tu dois être un peu jeune pour te battre non?
-Mirie, il est temps de retourner auprès des tiens...

Mirie ne savait plus quoi faire, elle voulait en connaître plus sur ce peuple, mais elle ne pouvait plus.

- Je ne me…bats pas…moi

Mirie entendit une nouvelle voie, mais cette fois-ci, elle lui sembla l’avoir déjà entendu…

-Bon, les sauvages vont mordre la poussière s'ils arrivent trop près. Eille toi, petite Mirie, va-t-en d'ici!

Le nain, dénommé Hellthor lui fit signe de partir, comme pleins d’autres nains d’ailleurs. Elle s’immobilisa, cherchant, elle ne se souvenait plu, où elle avait entendu cette voie… La voie de sa mère s’interposa et la Sauvageonne refit surface.

-Mirie il vaut mieux que tu recules, la guerre contre les nains et lancé malheureusement à cause de certains HS qui n'en n'ont fais qu'a leur tête. Dépêche-toi de reculer, il ne faut pas que tu restes juste à côté d'eux car autrement tu vas recevoir de grands coups.

La petite acquiesça d’un sourire, en regardant Vassili et commença à courir tout en regardant ces nouveaux amis nains, quelques pleures coulaient sur son fin visage. Mirie essaya d'aller le plus vite possible, mais déjà Kyp l'avait devancé et elle sentit le bâton de celui-ci frapper sa poitrine. La douleur traversa son corps, mais essaya de se rappeler une phrase que son ami Kuja lui avait déjà dit :
-Mal? La douleur n’existe pas…
Mirie prit son courage à deux mains et se leva, elle ne regarda pas celui qui l’avait frappé et s’éloigna encore plus. Entendant l’écho des voix qui parlait encore.

Devant elle, Mirie regardait ça mère qui criait d’inquiétude. Mirie entendit même un homme sauvage, derrière sa mère, qu’elle ne connaissait pas.

-MIRIE retourne en arrière dépêche toi!!!!
-MIRIE ! NOOOOOOOOOOONNNNN....

Hrothgar se tourna vers Mirie qui s’enfuyait en pleurant puis regarda honteusement Kyp.

-C'est pas très cool de s'attaquer à une enfant!

La Fillette avait le souffle court, malgré les enseignements de Kuja, elle avait quand même mal. Elle essaya d’aller de l’avant, tenant son ventre, Oursg le nain qui voulait cueillir des baies s’interposa de sa voie grave.

-Mes frères nains, cessez d'importuner les HS…
-Ouch...au revoir les gentils nains...

Mirie n’écoutait plus, elle voulait rentrer maintenant. Mirie tendit sa petite main vers sa mère, voulant prendre la sienne, voulant se faire réconforter, voulant ne plus avoir mal, voulant que tout cela s’arrête.


Hrp : Merci à Hrothgar, Thorin Sköldrak Tyger Naonak, Zerk, Hellthor, Gorbad Kaskanferr, Vassili Vodj Stakhanov, Nessa, Oursg, Uther, Khisanth, Light, Kuja, Kyp et tout ceux jouant un rôle dans cette chronique, donc j’ai oublié le nom.